mercredi 15 octobre 2014

LE MIRACLE NOIRE



Les Olmèques, ces noirs africains
Dans la première salle du musée d’anthropologie de Mexico, ouverte à tous, une petite statue de bois interpelle le touriste : 35 ou 40 cm de haut, de type négroïde caractéristique (lèvres, nez, pommettes, cheveux. . . ) avec en étiquette : «Civilisation Olmèque – 1200 ans avant J.C.»
Qui étaient les Olmèques ? Une civilisation très brillante, avec une écriture et un système de numération, qui prospéra de 1 500 à 500 A.C.
On a interprété les traits négroïdes comme étant ceux, stylisés, du jaguar, animal sacré du Mexique, dont on retrouve partout l’effigie. Certes, les représentations zoomorphes de la mythologie mexicaine tiennent une grande place dans la statuaire méso-américaine.
Le jaguar est omniprésent dans les traditions olmèque, aztèque et maya, mais il y a une très grande différence entre les 
représentations du jaguar et les statues humanoïdes des Olmèques.
Au Mexique, de nombreuses statues, des bas-reliefs, des masques, des représentations de divinités animales, des petites pièces de jade, de vaisselle ou des bijoux, mélangent les attributs animaux et humains. Mais il convient, et il est aisé de faire la différence entre ces représentations mythologiques, les statues spécifiquement humanoïdes de la Venta et les représentations animales.
Il est à remarquer que le travail de l’artiste Olmèque représentant un sujet humain aurait été facilité s’il avait représenté des faces plates, des nez droits et des lèvres minces ! Il faut donc croire qu’il était important pour les Olmèques que la représentation soit fidèlement négroïde. De plus, on remarque des représentations de personnages à peau noire sur des poteries Mayas datées entre 600 et 900 après J.C.
D’où venaient les Olmèques ? La netteté des caractéristiques négroïdes attesterait d’une immigration récente par rapport au travail des sculpteurs.
En 1 920, Leo Weiner, diplômé de Harvard, soutient la théorie des Africains précédant Colomb dans son ouvrage «L’Afrique et la
découverte de l’Amérique»,
comme en 1 969, Basil Davidson avec «Africains avant Colomb», et
en 1 975, Alexander Von Wuthenau avec «Aspects cachés de l’Amérique ancienne».
Aussi, l’existence et l’histoire ancienne de la vigoureuse tribu « indienne » noire des Whashitaws aux USA confirme cette thèse.
En 2000, l’ethnologue Rukono Rashidi cite le livre traditionnel Amer-Indien équivalent de notre Genèse «Histoire de la survie des
Indiens du sud-ouest américain» qui désigne le continent américain comme «le monde Noir». Il rappelle d’autre part que les légendes les plus anciennes des autochtones américains regorgent de récits épiques mettant en scène des personnages Noirs.
Il semble que cette population noire était très importante, sinon on n’aurait pas autant de statues de ce type dont la quantité indique des sujets nombreux, peu ou non métissés.
En 1 982, un chasseur de trésors dans le sud de l’Illinois ouvre une caverne ou il découvre des poignards, bijoux, un sarcophage d’or et des tablettes de pierre gravées de représentations de soldats romains, de Juifs, de premiers chrétiens et de marins d’Afrique de l’ouest. Cette découverte souleva beaucoup d’émotion tant elle posait de questions. Franck Joseph a fait des recherches sur plus de 7000 objets sortis de la caverne d’Illinois.
Les Olmèques ont développé la culture du maïs qui deviendra la base de l’alimentation mexicaine, mais qui n’existait sûrement pas sur le continent américain avant eux.
En 2004, l’Université de Miami a découvert que les Olmèques possédaient, 650 ans A.C., un système d’imprimerie par rouleaux, comme il est encore pratiqué en Afrique.
Comment sont-ils arrivés ? On a dit que, dans des temps anciens, des populations noires avaient été implantées en tant qu’esclaves en Amérique du sud par des Phéniciens. Mais aurait-on élevé des statues aux esclaves ?
Deux courants relient les côtes africaines à celles des Amériques :
le courant de Guinée qui descend le long du golf de Guinée, sous l’équateur, remonte l’Atlantique en travers pour arriver au Brésil, et le courant des Canaries qui, partant des Iles Canaries, remonte vers l’Afrique du Nord par le Cap Vert et rejoint le Gulf Stream qui atteint l’Amérique du Nord. Par exemple, dans les années 60, l’expédition de Thor Heyerdhal sur le Râ II, privée de gouvernail, a montré que l’on pouvait traverser l’Atlantique en se laissant porter par les courants qui descendent le long du golfe de Guinée pour remonter ensuite jusqu’aux Caraïbes.
Des récits d’explorateurs affirment la présence avant Colomb de groupes de race noire au Mexique et aux Caraïbes (Cf Ivan Van
Setima : «Ils étaient là avant Colomb»). Récits de Fernando Colomb, Rodrigo de Colmenares, Vasco Nunez de Balboa, Capitaine
Kerhallet…
Comme le dit Van Sertima, il ne s’agit pas de dire qu’un groupe est supérieur à l’autre, argument servant colonialisme et génocides. Il s’agit simplement de reconnaître que tous ont été capables de progrès et de prodiges. Et la seule attitude progressiste, humanitaire ,écologique est l’humilité devant les découvertes des autres, l’adoption de leurs acquis et la remise en question personnelle de chacun pour résoudre les problèmes communs à tous.


Danièle El Guedj


statue olmèque

Les Olmèques, ces noirs africains

Dans la première salle du musée d’anthropologie de Mexico, ouverte à tous, une petite statue de bois interpelle le touriste : 35 ou 40 cm de haut, de type négroïde caractéristique (lèvres, nez, pommettes, cheveux. . . ) avec en étiquette : «Civilisation Olmèque – 1200 ans avant J.C.»
Qui étaient les Olmèques ? Une civilisation très brillante, avec une écriture et un système de numération, qui prospéra de 1 500 à 500 A.C.
On a interprété les traits négroïdes comme étant ceux, stylisés, du jaguar, animal sacré du Mexique, dont on retrouve partout l’effigie. Certes, les représentations zoomorphes de la mythologie mexicaine tiennent une grande place dans la statuaire méso-américaine.
Le jaguar est omniprésent dans les traditions olmèque, aztèque et maya, mais il y a une très grande différence entre les représentations du jaguar et les statues humanoïdes des Olmèques.
Au Mexique, de nombreuses statues, des bas-reliefs, des masques, des représentations de divinités animales, des petites pièces de jade, de vaisselle ou des bijoux, mélangent les attributs animaux et humains. Mais il convient, et il est aisé de faire la différence entre ces représentations mythologiques, les statues spécifiquement humanoïdes de la Venta et les représentations animales.
Il est à remarquer que le travail de l’artiste Olmèque représentant un sujet humain aurait été facilité s’il avait représenté des faces plates, des nez droits et des lèvres minces ! Il faut donc croire qu’il était important pour les Olmèques que la représentation soit fidèlement négroïde. De plus, on remarque des représentations de personnages à peau noire sur des poteries Mayas datées entre 600 et 900 après J.C.
D’où venaient les Olmèques ? La netteté des caractéristiques négroïdes attesterait d’une immigration récente par rapport au travail des sculpteurs.
En 1 920, Leo Weiner, diplômé de Harvard, soutient la théorie des Africains précédant Colomb dans son ouvrage «L’Afrique et la
découverte de l’Amérique»,
comme en 1 969, Basil Davidson avec «Africains avant Colomb», et
en 1 975, Alexander Von Wuthenau avec «Aspects cachés de l’Amérique ancienne».
Aussi, l’existence et l’histoire ancienne de la vigoureuse tribu « indienne » noire des Whashitaws aux USA confirme cette thèse.
En 2000, l’ethnologue Rukono Rashidi cite le livre traditionnel Amer-Indien équivalent de notre Genèse «Histoire de la survie des
Indiens du sud-ouest américain» qui désigne le continent américain comme «le monde Noir». Il rappelle d’autre part que les légendes les plus anciennes des autochtones américains regorgent de récits épiques mettant en scène des personnages Noirs.
Il semble que cette population noire était très importante, sinon on n’aurait pas autant de statues de ce type dont la quantité indique des sujets nombreux, peu ou non métissés.
En 1 982, un chasseur de trésors dans le sud de l’Illinois ouvre une caverne ou il découvre des poignards, bijoux, un sarcophage d’or et des tablettes de pierre gravées de représentations de soldats romains, de Juifs, de premiers chrétiens et de marins d’Afrique de l’ouest. Cette découverte souleva beaucoup d’émotion tant elle posait de questions. Franck Joseph a fait des recherches sur plus de 7000 objets sortis de la caverne d’Illinois.
Les Olmèques ont développé la culture du maïs qui deviendra la base de l’alimentation mexicaine, mais qui n’existait sûrement pas sur le continent américain avant eux.
En 2004, l’Université de Miami a découvert que les Olmèques possédaient, 650 ans A.C., un système d’imprimerie par rouleaux, comme il est encore pratiqué en Afrique.
Comment sont-ils arrivés ? On a dit que, dans des temps anciens, des populations noires avaient été implantées en tant qu’esclaves en Amérique du sud par des Phéniciens. Mais aurait-on élevé des statues aux esclaves ?
Deux courants relient les côtes africaines à celles des Amériques :
le courant de Guinée qui descend le long du golf de Guinée, sous l’équateur, remonte l’Atlantique en travers pour arriver au Brésil, et le courant des Canaries qui, partant des Iles Canaries, remonte vers l’Afrique du Nord par le Cap Vert et rejoint le Gulf Stream qui atteint l’Amérique du Nord. Par exemple, dans les années 60, l’expédition de Thor Heyerdhal sur le Râ II, privée de gouvernail, a montré que l’on pouvait traverser l’Atlantique en se laissant porter par les courants qui descendent le long du golfe de Guinée pour remonter ensuite jusqu’aux Caraïbes.
Des récits d’explorateurs affirment la présence avant Colomb de groupes de race noire au Mexique et aux Caraïbes (Cf Ivan Van
Setima : «Ils étaient là avant Colomb»). Récits de Fernando Colomb, Rodrigo de Colmenares, Vasco Nunez de Balboa, Capitaine
Kerhallet…
Comme le dit Van Sertima, il ne s’agit pas de dire qu’un groupe est supérieur à l’autre, argument servant colonialisme et génocides. Il s’agit simplement de reconnaître que tous ont été capables de progrès et de prodiges. Et la seule attitude progressiste, humanitaire ,écologique est l’humilité devant les découvertes des autres, l’adoption de leurs acquis et la remise en question personnelle de chacun pour résoudre les problèmes communs à tous.
Danièle El Guedj
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Les Olmèques, ces noirs africains

Dans la première salle du musée d’anthropologie de Mexico, ouverte à tous, une petite statue de bois interpelle le touriste : 35 ou 40 cm de haut, de type négroïde caractéristique (lèvres, nez, pommettes, cheveux. . . ) avec en étiquette : «Civilisation Olmèque – 1200 ans avant J.C.»
Qui étaient les Olmèques ? Une civilisation très brillante, avec une écriture et un système de numération, qui prospéra de 1 500 à 500 A.C.
On a interprété les traits négroïdes comme étant ceux, stylisés, du jaguar, animal sacré du Mexique, dont on retrouve partout l’effigie. Certes, les représentations zoomorphes de la mythologie mexicaine tiennent une grande place dans la statuaire méso-américaine.
Le jaguar est omniprésent dans les traditions olmèque, aztèque et maya, mais il y a une très grande différence entre les représentations du jaguar et les statues humanoïdes des Olmèques.
Au Mexique, de nombreuses statues, des bas-reliefs, des masques, des représentations de divinités animales, des petites pièces de jade, de vaisselle ou des bijoux, mélangent les attributs animaux et humains. Mais il convient, et il est aisé de faire la différence entre ces représentations mythologiques, les statues spécifiquement humanoïdes de la Venta et les représentations animales.
Il est à remarquer que le travail de l’artiste Olmèque représentant un sujet humain aurait été facilité s’il avait représenté des faces plates, des nez droits et des lèvres minces ! Il faut donc croire qu’il était important pour les Olmèques que la représentation soit fidèlement négroïde. De plus, on remarque des représentations de personnages à peau noire sur des poteries Mayas datées entre 600 et 900 après J.C.
D’où venaient les Olmèques ? La netteté des caractéristiques négroïdes attesterait d’une immigration récente par rapport au travail des sculpteurs.
En 1 920, Leo Weiner, diplômé de Harvard, soutient la théorie des Africains précédant Colomb dans son ouvrage «L’Afrique et la
découverte de l’Amérique»,
comme en 1 969, Basil Davidson avec «Africains avant Colomb», et
en 1 975, Alexander Von Wuthenau avec «Aspects cachés de l’Amérique ancienne».
Aussi, l’existence et l’histoire ancienne de la vigoureuse tribu « indienne » noire des Whashitaws aux USA confirme cette thèse.
En 2000, l’ethnologue Rukono Rashidi cite le livre traditionnel Amer-Indien équivalent de notre Genèse «Histoire de la survie des
Indiens du sud-ouest américain» qui désigne le continent américain comme «le monde Noir». Il rappelle d’autre part que les légendes les plus anciennes des autochtones américains regorgent de récits épiques mettant en scène des personnages Noirs.
Il semble que cette population noire était très importante, sinon on n’aurait pas autant de statues de ce type dont la quantité indique des sujets nombreux, peu ou non métissés.
En 1 982, un chasseur de trésors dans le sud de l’Illinois ouvre une caverne ou il découvre des poignards, bijoux, un sarcophage d’or et des tablettes de pierre gravées de représentations de soldats romains, de Juifs, de premiers chrétiens et de marins d’Afrique de l’ouest. Cette découverte souleva beaucoup d’émotion tant elle posait de questions. Franck Joseph a fait des recherches sur plus de 7000 objets sortis de la caverne d’Illinois.
Les Olmèques ont développé la culture du maïs qui deviendra la base de l’alimentation mexicaine, mais qui n’existait sûrement pas sur le continent américain avant eux.
En 2004, l’Université de Miami a découvert que les Olmèques possédaient, 650 ans A.C., un système d’imprimerie par rouleaux, comme il est encore pratiqué en Afrique.
Comment sont-ils arrivés ? On a dit que, dans des temps anciens, des populations noires avaient été implantées en tant qu’esclaves en Amérique du sud par des Phéniciens. Mais aurait-on élevé des statues aux esclaves ?
Deux courants relient les côtes africaines à celles des Amériques :
le courant de Guinée qui descend le long du golf de Guinée, sous l’équateur, remonte l’Atlantique en travers pour arriver au Brésil, et le courant des Canaries qui, partant des Iles Canaries, remonte vers l’Afrique du Nord par le Cap Vert et rejoint le Gulf Stream qui atteint l’Amérique du Nord. Par exemple, dans les années 60, l’expédition de Thor Heyerdhal sur le Râ II, privée de gouvernail, a montré que l’on pouvait traverser l’Atlantique en se laissant porter par les courants qui descendent le long du golfe de Guinée pour remonter ensuite jusqu’aux Caraïbes.
Des récits d’explorateurs affirment la présence avant Colomb de groupes de race noire au Mexique et aux Caraïbes (Cf Ivan Van
Setima : «Ils étaient là avant Colomb»). Récits de Fernando Colomb, Rodrigo de Colmenares, Vasco Nunez de Balboa, Capitaine
Kerhallet…
Comme le dit Van Sertima, il ne s’agit pas de dire qu’un groupe est supérieur à l’autre, argument servant colonialisme et génocides. Il s’agit simplement de reconnaître que tous ont été capables de progrès et de prodiges. Et la seule attitude progressiste, humanitaire ,écologique est l’humilité devant les découvertes des autres, l’adoption de leurs acquis et la remise en question personnelle de chacun pour résoudre les problèmes communs à tous.
Danièle El Guedj
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Les Olmèques, ces noirs africains

Dans la première salle du musée d’anthropologie de Mexico, ouverte à tous, une petite statue de bois interpelle le touriste : 35 ou 40 cm de haut, de type négroïde caractéristique (lèvres, nez, pommettes, cheveux. . . ) avec en étiquette : «Civilisation Olmèque – 1200 ans avant J.C.»
Qui étaient les Olmèques ? Une civilisation très brillante, avec une écriture et un système de numération, qui prospéra de 1 500 à 500 A.C.
On a interprété les traits négroïdes comme étant ceux, stylisés, du jaguar, animal sacré du Mexique, dont on retrouve partout l’effigie. Certes, les représentations zoomorphes de la mythologie mexicaine tiennent une grande place dans la statuaire méso-américaine.
Le jaguar est omniprésent dans les traditions olmèque, aztèque et maya, mais il y a une très grande différence entre les représentations du jaguar et les statues humanoïdes des Olmèques.
Au Mexique, de nombreuses statues, des bas-reliefs, des masques, des représentations de divinités animales, des petites pièces de jade, de vaisselle ou des bijoux, mélangent les attributs animaux et humains. Mais il convient, et il est aisé de faire la différence entre ces représentations mythologiques, les statues spécifiquement humanoïdes de la Venta et les représentations animales.
Il est à remarquer que le travail de l’artiste Olmèque représentant un sujet humain aurait été facilité s’il avait représenté des faces plates, des nez droits et des lèvres minces ! Il faut donc croire qu’il était important pour les Olmèques que la représentation soit fidèlement négroïde. De plus, on remarque des représentations de personnages à peau noire sur des poteries Mayas datées entre 600 et 900 après J.C.
D’où venaient les Olmèques ? La netteté des caractéristiques négroïdes attesterait d’une immigration récente par rapport au travail des sculpteurs.
En 1 920, Leo Weiner, diplômé de Harvard, soutient la théorie des Africains précédant Colomb dans son ouvrage «L’Afrique et la
découverte de l’Amérique»,
comme en 1 969, Basil Davidson avec «Africains avant Colomb», et
en 1 975, Alexander Von Wuthenau avec «Aspects cachés de l’Amérique ancienne».
Aussi, l’existence et l’histoire ancienne de la vigoureuse tribu « indienne » noire des Whashitaws aux USA confirme cette thèse.
En 2000, l’ethnologue Rukono Rashidi cite le livre traditionnel Amer-Indien équivalent de notre Genèse «Histoire de la survie des
Indiens du sud-ouest américain» qui désigne le continent américain comme «le monde Noir». Il rappelle d’autre part que les légendes les plus anciennes des autochtones américains regorgent de récits épiques mettant en scène des personnages Noirs.
Il semble que cette population noire était très importante, sinon on n’aurait pas autant de statues de ce type dont la quantité indique des sujets nombreux, peu ou non métissés.
En 1 982, un chasseur de trésors dans le sud de l’Illinois ouvre une caverne ou il découvre des poignards, bijoux, un sarcophage d’or et des tablettes de pierre gravées de représentations de soldats romains, de Juifs, de premiers chrétiens et de marins d’Afrique de l’ouest. Cette découverte souleva beaucoup d’émotion tant elle posait de questions. Franck Joseph a fait des recherches sur plus de 7000 objets sortis de la caverne d’Illinois.
Les Olmèques ont développé la culture du maïs qui deviendra la base de l’alimentation mexicaine, mais qui n’existait sûrement pas sur le continent américain avant eux.
En 2004, l’Université de Miami a découvert que les Olmèques possédaient, 650 ans A.C., un système d’imprimerie par rouleaux, comme il est encore pratiqué en Afrique.
Comment sont-ils arrivés ? On a dit que, dans des temps anciens, des populations noires avaient été implantées en tant qu’esclaves en Amérique du sud par des Phéniciens. Mais aurait-on élevé des statues aux esclaves ?
Deux courants relient les côtes africaines à celles des Amériques :
le courant de Guinée qui descend le long du golf de Guinée, sous l’équateur, remonte l’Atlantique en travers pour arriver au Brésil, et le courant des Canaries qui, partant des Iles Canaries, remonte vers l’Afrique du Nord par le Cap Vert et rejoint le Gulf Stream qui atteint l’Amérique du Nord. Par exemple, dans les années 60, l’expédition de Thor Heyerdhal sur le Râ II, privée de gouvernail, a montré que l’on pouvait traverser l’Atlantique en se laissant porter par les courants qui descendent le long du golfe de Guinée pour remonter ensuite jusqu’aux Caraïbes.
Des récits d’explorateurs affirment la présence avant Colomb de groupes de race noire au Mexique et aux Caraïbes (Cf Ivan Van
Setima : «Ils étaient là avant Colomb»). Récits de Fernando Colomb, Rodrigo de Colmenares, Vasco Nunez de Balboa, Capitaine
Kerhallet…
Comme le dit Van Sertima, il ne s’agit pas de dire qu’un groupe est supérieur à l’autre, argument servant colonialisme et génocides. Il s’agit simplement de reconnaître que tous ont été capables de progrès et de prodiges. Et la seule attitude progressiste, humanitaire ,écologique est l’humilité devant les découvertes des autres, l’adoption de leurs acquis et la remise en question personnelle de chacun pour résoudre les problèmes communs à tous.
Danièle El Guedj
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Les Olmèques, ces noirs africains

Dans la première salle du musée d’anthropologie de Mexico, ouverte à tous, une petite statue de bois interpelle le touriste : 35 ou 40 cm de haut, de type négroïde caractéristique (lèvres, nez, pommettes, cheveux. . . ) avec en étiquette : «Civilisation Olmèque – 1200 ans avant J.C.»
Qui étaient les Olmèques ? Une civilisation très brillante, avec une écriture et un système de numération, qui prospéra de 1 500 à 500 A.C.
On a interprété les traits négroïdes comme étant ceux, stylisés, du jaguar, animal sacré du Mexique, dont on retrouve partout l’effigie. Certes, les représentations zoomorphes de la mythologie mexicaine tiennent une grande place dans la statuaire méso-américaine.
Le jaguar est omniprésent dans les traditions olmèque, aztèque et maya, mais il y a une très grande différence entre les représentations du jaguar et les statues humanoïdes des Olmèques.
Au Mexique, de nombreuses statues, des bas-reliefs, des masques, des représentations de divinités animales, des petites pièces de jade, de vaisselle ou des bijoux, mélangent les attributs animaux et humains. Mais il convient, et il est aisé de faire la différence entre ces représentations mythologiques, les statues spécifiquement humanoïdes de la Venta et les représentations animales.
Il est à remarquer que le travail de l’artiste Olmèque représentant un sujet humain aurait été facilité s’il avait représenté des faces plates, des nez droits et des lèvres minces ! Il faut donc croire qu’il était important pour les Olmèques que la représentation soit fidèlement négroïde. De plus, on remarque des représentations de personnages à peau noire sur des poteries Mayas datées entre 600 et 900 après J.C.
D’où venaient les Olmèques ? La netteté des caractéristiques négroïdes attesterait d’une immigration récente par rapport au travail des sculpteurs.
En 1 920, Leo Weiner, diplômé de Harvard, soutient la théorie des Africains précédant Colomb dans son ouvrage «L’Afrique et la
découverte de l’Amérique»,
comme en 1 969, Basil Davidson avec «Africains avant Colomb», et
en 1 975, Alexander Von Wuthenau avec «Aspects cachés de l’Amérique ancienne».
Aussi, l’existence et l’histoire ancienne de la vigoureuse tribu « indienne » noire des Whashitaws aux USA confirme cette thèse.
En 2000, l’ethnologue Rukono Rashidi cite le livre traditionnel Amer-Indien équivalent de notre Genèse «Histoire de la survie des
Indiens du sud-ouest américain» qui désigne le continent américain comme «le monde Noir». Il rappelle d’autre part que les légendes les plus anciennes des autochtones américains regorgent de récits épiques mettant en scène des personnages Noirs.
Il semble que cette population noire était très importante, sinon on n’aurait pas autant de statues de ce type dont la quantité indique des sujets nombreux, peu ou non métissés.
En 1 982, un chasseur de trésors dans le sud de l’Illinois ouvre une caverne ou il découvre des poignards, bijoux, un sarcophage d’or et des tablettes de pierre gravées de représentations de soldats romains, de Juifs, de premiers chrétiens et de marins d’Afrique de l’ouest. Cette découverte souleva beaucoup d’émotion tant elle posait de questions. Franck Joseph a fait des recherches sur plus de 7000 objets sortis de la caverne d’Illinois.
Les Olmèques ont développé la culture du maïs qui deviendra la base de l’alimentation mexicaine, mais qui n’existait sûrement pas sur le continent américain avant eux.
En 2004, l’Université de Miami a découvert que les Olmèques possédaient, 650 ans A.C., un système d’imprimerie par rouleaux, comme il est encore pratiqué en Afrique.
Comment sont-ils arrivés ? On a dit que, dans des temps anciens, des populations noires avaient été implantées en tant qu’esclaves en Amérique du sud par des Phéniciens. Mais aurait-on élevé des statues aux esclaves ?
Deux courants relient les côtes africaines à celles des Amériques :
le courant de Guinée qui descend le long du golf de Guinée, sous l’équateur, remonte l’Atlantique en travers pour arriver au Brésil, et le courant des Canaries qui, partant des Iles Canaries, remonte vers l’Afrique du Nord par le Cap Vert et rejoint le Gulf Stream qui atteint l’Amérique du Nord. Par exemple, dans les années 60, l’expédition de Thor Heyerdhal sur le Râ II, privée de gouvernail, a montré que l’on pouvait traverser l’Atlantique en se laissant porter par les courants qui descendent le long du golfe de Guinée pour remonter ensuite jusqu’aux Caraïbes.
Des récits d’explorateurs affirment la présence avant Colomb de groupes de race noire au Mexique et aux Caraïbes (Cf Ivan Van
Setima : «Ils étaient là avant Colomb»). Récits de Fernando Colomb, Rodrigo de Colmenares, Vasco Nunez de Balboa, Capitaine
Kerhallet…
Comme le dit Van Sertima, il ne s’agit pas de dire qu’un groupe est supérieur à l’autre, argument servant colonialisme et génocides. Il s’agit simplement de reconnaître que tous ont été capables de progrès et de prodiges. Et la seule attitude progressiste, humanitaire ,écologique est l’humilité devant les découvertes des autres, l’adoption de leurs acquis et la remise en question personnelle de chacun pour résoudre les problèmes communs à tous.
Danièle El Guedj
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3 commentaires:

  1. les statues sont a 99% negroides et il est ou le probleme ?
    je suis grec on a pleins des ecrits sur les ameriques
    ou omerica..... qui crois encore que les peuples ancienes
    etait rasistes !!? comme nous (la debilite de la barbarie dite
    "europeene" continu !) alors svp trouver une autre
    facon de vous appeller et non plus salir le mots grecs !
    comme EVROPI!!!!!
    enfin il y a des tout qux ameriques
    en plus j ai lu des 'francais" ..nous on vous appelent GALLIA
    que les olmeques sont plus ancients que socrate !
    bon dieu j ai la cher de poule
    des idiots on arrive jusque a connaitre > socrate (il a rien ecrit) mais a bu le cianure le 399 aC !
    n importe quoi !
    ENFIN si ca vous interesse lisez dans les textes la verite
    entre temps = KRATES MALLOTIS
    MINYES . MINOS etc etc
    l histoire du monde ne pas faite par de barbares
    et non plus par des peuples de 25 emme heure
    et du 33 du mois !
    alors svp a des neocoloniaux !
    changer un peu votre bornement !

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  2. comme des aberations sur le ciment des pyramides !
    la planete est peins des pyramides !
    quand on etait bebes a la plage on faisez de pyramides
    pyr + amis en grec endoit (pot) de feux !
    l histoire du monde est infiniment plus ancienne
    des betises quil racontent les pseudoscientifiques !
    quel etre hummain crois que on a fait tout les
    dernieres 5000 ans !
    ca c est des anneries
    faut aller chercher la verite
    et arreter le visions de n importe quel "livre"
    de je ne sais pas quel barbare
    et voir comment mettre des dates
    sur la civilisation hummaine
    perssone il ne pas reveiller un beau matin
    et il a creer le developement
    ca me parait normal que on est manipuler
    mais de la a croire K 2019 faut etre
    naive !
    mais deja quad le type sort on est sur de
    ou va nous amener ! = a une blague !!!

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  3. les conspirations ils ont nouvelles
    maintenant tout le monde remplie les autres des mensonges
    si on ouvre tous nos yeux
    on arrete l arrogance
    et on comence d etre rationneles
    les consipateurs vont arreter des nous manipules
    a nous de voir !

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